L’arrêt Schrems II, vers une résolution de l’équation transatlantique ?
Article paru à la Revue de l’Union européenne (RUE), Dalloz, 2021, n°646 (mars 2021), CJUE, 16 juillet 2020, aff. C-311/18, Data Protection Commissioner c/ Facebook Ireland Ltd, Maximillian Schrems
Extrait:
“Si la censure du « Privacy Shield » a pu passer pour une étrange réitération du raisonnement de l’arrêt « Schrems I » au sujet du « Safe Harbor », l’apport de l’arrêt « Schrems II » est bien loin de se limiter à cette seule question de droit, dont l’examen a d’ailleurs résulté d’un obiter dictum. La validation, très conditionnelle, qu’opère la Cour de justice, du mécanisme des « Clauses contractuelles types », et l’appel à la responsabilisation (ou « accountability ») des exportateurs de données personnelles, via ce qu’il convient désormais d’appeler le « test Schrems II », en constituent les principales originalités. A côté de cela, la Cour apporte certains éclaircissement quant à applicabilité ratione temporis ou ratione loci du RGPD, ainsi que sur l’effectivité de la « clause d’équivalence » en matière de droits fondamentaux”.
A retrouver sur Dalloz revues.
Un peu moins de quatre mois après la retentissante décision « Schrems II » de la Cour de justice, dont il a été question dans une précédente publication, c’est au tour du Comité européen de protection des données personnelles (CEPD) d’apporter des précisions sur les règles s’appliquant aux transferts de ces mêmes données en direction de pays tiers, non membres de l’Union européenne, dans un projet de recommandation du 10 novembre dernier…